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La Mobilité au Chenois
Malgré un accroissement certain de l’urbanisation
et donc du nombre d’habitants, le Chenois a gardé son
côté villageois, vert et semi-rural, où il fait
encore bon vivre.
Notre quartier se caractérise par un tissu relativement
hétéroclite de voiries de petit gabarit : rues
étroites et sinueuses, certaines encore en pavés,
ruelles en cul-de-sac, chemins et sentiers bucoliques, etc.
C’est aussi tout cela qui en fait son charme…
Malgré la proximité de la gare, de très
nombreuses personnes possèdent et utilisent un (ou
plusieurs !) véhicule automobile pour leurs
déplacements quotidiens.
Pour l’ensemble de la Commune de Waterloo, on compte
actuellement environ 2,8 véhicules par logement, et 7,4
véhicules par 10 habitants ! Même si le taux de
motorisation est probablement un peu moins élevé au
Chenois, vu son nombre d’habitants (env. 7000), ce sont
ainsi des milliers de véhicules qui traversent
régulièrement notre quartier… et qui finissent
garés quelque part dans nos rues étroites.
Actuellement, la situation a atteint un point critique, non
seulement quant à l’urbanisation et la densité du
bâti, mais aussi quant à la mobilité et ses
corollaires (sécurité routière, bruit,
problèmes de parking, etc.). Le matin et le soir, nos rues
sont encombrées (voire saturées) par ce trafic
stressé et stressant. Jour et nuit, nos trottoirs et pistes
cyclables sont la proie de véhicules abandonnés par des
conducteurs peu soucieux de la sécurité des usagers
« faibles ».
Le Chenois ne peut donc plus tolérer
d’accroissement significatif de l’urbanisation et de
la circulation automobile, sans risquer d’y perdre son
âme !
Comme le rappellent depuis des années la plupart des
habitants : « Si nous sommes venus habiter au Chenois, ce
n’est pas pour nous y retrouver en plein centre
ville ! ».
Pour les propositions concrètes, voir notre dossier
« Plan Communal de Mobilité ».
Christian Steffens - Décembre 2008
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