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Implantation d'un pylône GSM
avenue des Pâquerettes ?


Juin 2007
Nous recevons de Monsieur Bruno Konings le communiqué suivant :

Antenne GSM av. des Pâquerettes : une prise de position citoyenne !

Comme vous avez pu le lire dans le journal communal Waterloo-Info, l’enquête publique a permis de collecter plus d’un millier de lettres individuelles et signatures s’opposant au projet de l’avenue des pâquerettes.

Malgré l’absence d’affichage de la décision par la Commune, nous confirmons que la Région a finalement refusé le projet, et ce, au minimum en ce qui concerne l’aspect urbanistique….

Je souhaite remercier ceux qui ont participé à cette enquête publique, en prenant le temps d’une signature, en participant au débat de façon plus personnelle, ou encore en contribuant à la mise en place d’une logistique rendue indispensable par l’ampleur de l’enjeu et la brièveté des délais.

Je tiens également à saluer la rapidité de réaction de la direction, du corps enseignant, des parents et élèves des établissements scolaires concernés par l’implantation choisie.

Au-delà du nombre des réactions, c’est également la qualité de la participation qui doit être soulignée, puisque un fructueux débat s’est engagé entre ceux qui possédaient des compétences incontestables dans les aspects les plus controversés du projet (urbanisme, santé, technologie, etc.).

Ces discussions ont d’ailleurs abouti à ce que, après avoir réévalué plusieurs fois les caractéristiques du projet proposé, plusieurs médecins, ingénieurs télécoms ou scientifiques aux domaines d’expertise plus larges, ont finalement estimé devoir prendre position contre ce projet.

Il va de soi que lorsque des acteurs professionnels du développement technique et de la santé prennent nominativement position contre un projet, la démarche reflète parfaitement l’expression d’une réflexion citoyenne, et ne pourrait en aucun cas être réduite à un mouvement de rejet individualiste. 

Si un tel débat s’est à ce point élargi parmi les citoyens de la Commune, c’est évidemment en raison de la controverse scientifique qui existe autour de l’augmentation des risques de pollution par les champs électro-magnétiques dans notre environnement.

Loin d’être un opposant de principe aux  progrès technologiques, j’avais à cœur d’éviter la simple contestation, qui est toujours insatisfaisante, afin d’attirer l’attention des habitants sur les aspects confus, mal documentés ou urbanistiquement inexacts du projet d‘antennes de l’avenue des pâquerettes.

La réaction des citoyens de la Commune, s’inscrit tout à fait dans cette optique de « questionnement constructif »… Les habitants ont interrogé l’Autorité sur différents aspects du projet : Est-il judicieux de regrouper les antennes, et donc d’amplifier les puissances résultantes, à proximité de l’habitat ? Pourquoi les orienter droit vers l’habitat ? Est-ce conforme au principe de précaution ? Pourquoi les puissances demandées sont-elles aussi disparates ? Pourquoi ne caractérise-t-on pas le niveau de puissance préexistant dans les environs, avant d'implanter un projet de ce type ?

Quantité de questions ont donc été posées, et c’est sur ce point que les opérateurs et les autorités scientifiques auront déçu, puisque du fait d’un refus particulièrement malheureux de la part de L’I.S.S.E.P. et des opérateurs, aucune réunion de concertation n’a finalement pu être organisée par les autorités communales…

Le ministre André Antoine, lui-même, a d’ailleurs déploré l’inexistence de la réunion de concertation en raison du défaut des opérateurs.

Le rejet par la population du projet proposé est, en soi, une solution insatisfaisante. Il est évident que nous aurions préféré proposer des alternatives, plutôt que de devoir nous battre pour aboutir au refus du projet.

La situation actuelle a néanmoins permis une véritable démonstration d’intérêt et de solidarité de la part des citoyens, par rapport à la problématique du regroupement des antennes GSM. Pourquoi imposerait-on à l’ensemble des citoyens un risque de santé, qui, même s’il est supposé faible, n’existe finalement qu’en vue d’une finalité commerciale ?

A la suite de cette mobilisation, il serait utile que le pouvoir communal se mobilise dans sa sphère de compétences. Les autorités communales pourraient interdire que les lobes d’antennes soient pointés directement vers une habitation située à moins de 300m, en complément des normes actuelles.

Après avoir rappelé qu’aucune compagnie d’assurances, pourtant bien placées en matière d’évaluation financière des risques, n’accepte d’assurer l’ensemble des risques liés à la mobilophonie, nous ne pouvons que relayer le sentiment des pétitionnaires qui, alors que le réseau leur donne satisfaction, s’interrogent quant à la nécessité de regrouper des antennes (UMTS et GSM) et d'augmenter les puissances... Alors que le monde scientifique est en pleine controverse quant aux effets à moyen terme de ces technologies sur l’organisme humain.

Dans un contexte où l’augmentation des cancers chez la population infantile ne peut scientifiquement pas être attribuée à une cause précise, la mobilophonie rejoindra-t-elle d’ici 40 ans l’abîme des avatars technologiques ayant entraîné une hécatombe humaine en raison de la primauté du commerce sur la santé…

Nous espérons que non...
Mais il est évident que le résultat dépend en partie de notre vigilance à cet égard. Le refus d’un projet, que les opérateurs eux-mêmes refusent d’expliquer aux citoyens, est une victoire qui doit nous inciter à rester critiques vis-à-vis des discours rassurants et lénifiants.

Le grand public trouve naturel de réduire les gaz à effets de serre, d’économiser l’eau et l’énergie, et de limiter les déchets, alors qu’il n’est ni climatologue, ni biologiste, ni toxicologue…. Il est donc logique que le citoyen non-spécialiste, sans démagogie et armé de son simple bon sens, s’inquiète également de préserver la sécurité de son environnement électro-magnétique, pour éviter des catastrophes futures …

Encore merci à toutes et à tous.

Bruno Konings




Mars 2007
Nous venons de recevoir de Monsieur Bruno Konings la lettre suivante :

La Commune souhaitant regrouper les antennes des différents opérateurs, il semble que le projet d’antennes GSM rejeté en 2005 par les habitants du Chenois connaisse une suite inattendue… 

Une enquête publique vise l’implantation dans l’avenue des Pâquerettes, à l’entrée du Bois des Bruyères, sur l’ancien parking Fiat, d’un mât désormais porté à 40 m de haut qui supporterait pas moins de 18 antennes.

L’installation de ces antennes dans le parking Fiat pourrait sembler judicieuse si elle n’était si proche de maisons (Pâquerettes, Cèdres, Frênes, Mélèzes, etc.), de l’athénée, et qu’elle reste à portée du Chenois et de ses établissements scolaires.

Vu la puissance d’émission de ce projet « groupé », un spécialiste nous a confirmé qu’il craignait que le champ d’activité de ces antennes ne s’étende assez loin, ce qui exposerait entre autres les quartiers de la gare, du faubourg, et évidemment… du Chenois !

Actuellement, les normes applicables à ce projet, et d’ailleurs respectées, sont exclusivement liées aux effets thermiques exercés sur l’organisme. Or, c’est en raison d’effets non thermiques complexes à évaluer que le principe de précaution est de plus en plus largement recommandé par le monde scientifique.

Dans un environnement électro-magnétique déjà dense, nos enfants ne seront préservés d’un drame sanitaire que si l’on applique avec discernement le principe de précaution.

La récente émission de la RTBF « Questions à la Une » récapitulait l’étendue des risques potentiels liés aux antennes émettrices.  Les autorités communales nous incitent à aller voir le film « une vérité qui dérange » d’Al Gore, dénonçant le lobby industriel qui camoufle le réchauffement climatique.  Dès lors, comment ne pas réagir lorsque nos propres médias relayent régulièrement le débat concernant les risques des antennes GSM ?

Aux yeux d’un nombre croissant de scientifiques, il apparaît très dangereux de laisser le développement commercial courir plus vite que l’expérimentation scientifique.

Les habitants pourraient–ils à nouveau réagir en nombre contre ce projet qui, par la concentration des risques qu’il implique, est finalement inapte à être localisé en proximité d’habitations, où que ce soit...

La réponse à l’enquête publique doit être expédiée par lettre au Collège Communal, 28 rue François Libert, 1410 Waterloo.  En cas de dépôt, demandez un reçu daté. Le projet est intitulé : « antenne Mobistar, parcelles 172a et 173a, avenue des Pâquerettes ». L’enquête publique se clôturant le 12 mars, il est nécessaire d’y répondre massivement avant cette date.

Merci de relayer rapidement cette information et de l’accompagner de la lettre-type de réponse à la Commune.

Bruno Konings, secrétaire du comité de quartier Waterloo Zoning
bkonings(a)skynet.be




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